Bref je me disais que ça allait joli en train. En Suisse j'aimais beaucoup faire Lausanne-Berne en train.
Là c'est un peu différent, c'est un peu l'aventure, mais sans plus. En France faut réserver même si on a un billet InterRail, et en Espagne même topo.
Lausanne > Genève > Lyon > Arles > Narbonne > Perpignan > Cerbère, aie aie aie j'suis arrivé en ville fantôme. Rien d'ouvert, personne dans la rue, mais toutes les rues illuminées. A 2km de la frontière espagnole à 22h, et plus de train... Dans la même situation, 2 mecs que j'ai croisé à la gare, un Marocain et un Espagnol qui terminait son voyage InterRail aussi de 3 jours. Ce dernier à d'ailleurs beaucoup aimé son Interrail et me confirmant que c'était plus simple de voyager avec du coté Est de l'Europe.
Bref coincé là bas, l'Espagnole a pu appeler un pote qui habitait tout près de la frontière pour venir le chercher. Du coup il a pu nous pousser un bout... vraooooooommmm un pilote de Rally le mec, pas cool... il savait pas conduire, en plus ils fumaient tous dans la banz, bouhhhaaaa.
Arrivé à Figueres, ville super grande, mais tout est fermé près de la gare... logique. A part un bar tenu par une jolie mais un peu trop avenante fille de l'Est, fermant à 2 heure du mat un mardi soir... logique aussi. Mon ventre hurlant la fin, j'ai du ceder à commander une pizza horrible 4 fromages préfabriqué et surement pleine d'OGM, eurk. Puis 3 inconnus rentrent dans le bar, me serrant la mains comme si j'étais leur pote voir leur frère, puis m'invitant à une sorte de gang bang avec une fille de charme pas charmante, qu'ils venaient de trouver sur 3615 Tabata. Déclinant leur offre, ils ont décidé de s'en prendre à la bar-woman. Pas bol elle avait plus de couilles qu'eux.
Mes yeux tombant, de fatigue, je fais le Remi :
Sac de couchage dans un coin de la rue, et je ferme péniblement les yeux.
Debout à 5h30 pour reprendre le train, direction Comillas.
Après 16h de voyage et quelques jolis paysage, surtout en traversant des colines avant Bilbao, j'arrive à Comillas. Accueil du cousin Pedro & sa chica Maria-Luisa, pizza (excellente pas comme celle du soir d'avant).
Le lendemain, direction chez mon oncle Toni pour un plat typique espagnol, mhmmmm. Ca fait plaisir le village n'a pas beaucoup changé.
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